Même la personne la plus gentille du monde peut avoir des ennemis.
Certains pourront être jaloux de vous, ne pas vous comprendre ou simplement ne pas aimer votre façon de vous coiffer ! Bien des gens m’ont dit : « Je n’ai pas besoin de protection. Je n’ai pas d’ennemis. » Mais ce genre « d’ennemis » que je viens de citer existe, et peut-être en ignorez-vous l’existence. Ils pourraient être parfaitement affables avec vous, mais devenir verts de jalousie, ou autre chose, une fois que vous avez le dos tourné. Comment faire pour vous protéger de leur négativité ? Comment faire pour vous protéger si certains individus tordus décident de vous jeter un sort ? Vous ne voulez pas leur faire de mal, mais vous voulez certainement vous protéger.
La « bouteille de sorcière » constitue le meilleur moyen. Il s’agit d’un très vieux moyen de défense, connu dans tout le folklore. On la fabrique soi-même. L’idée est de vous protéger et en même temps de renvoyer ce qui vous est envoyé. Vous ne devriez jamais faire de mal ni chercher à vous venger, mais vous pouvez certainement vous protéger.
Pour faire une bouteille de sorcière, prenez un pot ordinaire, comme un pot de café instantané de 170 g. Remplissez-le à moitié d’objets pointus : verre brisé, vieilles lames de rasoir, clous et vis rouillés, aiguilles, épingles, etc. Quand le pot est à moitié rempli, urinez dedans pour le remplir. La femme qui prépare une bouteille de cette manière devrait aussi essayer de mettre un peu de sang menstruel dans la bouteille. Rebouchez ensuite le contenant et scellez-le avec du ruban adhésif. Il devrait ensuite être enterré dans la terre à 30 cm de profondeur, dans un endroit isolé où il pourra rester intact. Si vous vivez en ville, il vaudrait la peine de faire une escapade à la campagne pour trouver un lieu désert pour l’enterrer.
Tant que la bouteille reste enterrée et intacte, elle vous protégera de tout mal dirigé contre vous, que le mal vienne d’une personne ou d’un groupe. Non seulement la bouteille vous protégera, mais elle renverra aussi le mal à son ou ses auteurs. Ainsi, plus on essaiera de vous faire du mal, plus on se nuira soi-même.
Ce genre de bouteille devrait durer presque indéfiniment, mais par mesure de sécurité, je suggérerais de refaire le rituel une fois l’an. Au rythme où se construisent les ensembles résidentiels, vous ne savez jamais quand votre bouteille pourrait être déterrée ou brisée par inadvertance.
D'après Raymond Buckland