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Mot-clé - vampires

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dimanche, 4 décembre, 2005

Les vampires, vus par Collin de Plancy

Voici un extrait de l'ouvrage de Collin de Plancy sur les vampires, daté de 1820.
L'ouvrage entier est disponible dans la section Téléchargements.
Bonne lecture :)

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Ce qu'il y a de plus étonnant dans l'histoire des vampires, c'est qu'ils ont partagé, avec nos grands philosophes, l'honneur d'étonner le XVIIIe siècle ; c'est qu'ils ont épouvanté la Lorraine, la Prusse, la Silésie, la Pologne, la Moravie, l'Autriche, la Russie, la Bohême et tout le nord de l'Europe, pendant que les sages de l'Angleterre et de la France renversaient d'une main hardie et sûre les superstitions et les erreurs populaires. Chaque siècle, il est vrai, a eu ses modes ; chaque pays, comme l'observe dom Calmet, a eu ses préventions et ses maladies ; mais les vampires n'ont point paru avec tout leur éclat dans les siècles barbares et chez les peuples sauvages ; ils se sont montrés au siècle des Diderot et des Voltaire, dans l'Europe, qui se dit civilisée. On a donné le nom d'upiers, oupires et plus généralement vampires à des hommes morts depuis plusieurs années, ou du moins depuis plusieurs mois, qui revenaient en corps et en âme, parlaient, marchaient, infestaient les villages, maltraitaient les hommes et les animaux, suçaient le sang de leur proches, les épuisaient, et enfin leur causaient la mort (c'est la définition qu'en donne dom Calmet). On ne se délivraient de leurs dangereuses visites et de leurs infestations qu'en les exhumant, les empalant, leur coupant la tête, leur arrachant le coeur ou en les brûlant. - Ceux qui mouraient sucés devenaient vampires à leur tour.

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samedi, 8 décembre, 2001

La vérité sur les vampires et le vampirisme

Où l'on apprend comment le docteur Dolphin, biochimiste, aurait élucidé les mystères du vampirisme !

Le chercheur canadien attribue à la porphyrie (une maladie congénitale du sang) les déformations physiques, la sensibilité à la lumière et la répulsion pour l'ail et les croix, des buveurs de sang. Le comte Dracula souffrait d'une maladie héréditaire. C'est " son docteur " David Dolphin, qui l'a révélé, il y a quelques jours. Non sans susciter quelque scepticisme. Car on ne traite pas les vampires à l'antimythe sans provoquer le tollé ni trouver sur son chemin quelques confrères à la dent dure qui n'hésitent pas à vous honorer du titre de docteur es-crocs.

David Dolphin, très sérieux biochimiste à l'université de Colombie britannique à Vancouver, ne prétend pas avoir bien connu le noble roumain, mais il estime avoir pris les symptômes du comte à rebours et les avoir clairement décodés. Selon lui, ce sont des formes multiples de la porphyrie (maladie congénitale du sang qui se manifeste générale par une urine rouge et des crises nerveuses) qui sont à l'origine des légendes relatives aux vampires, aux goules et autres striges... Toutes les manifestations de la maladie collent au portrait-robot que trace le chercheur canadien. On saisit soudain pourquoi les vampires ne sortaient que la nuit, buvaient du sang et évitaient de manger de l'ail.

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