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dimanche 14 avril 2024

Esoterika

Esoterika est un site internet ésotérique gratuit lancé le 15 novembre 2000.

Esoterika, c'est plus de 300 articles, plus de 250 rituels et sortilèges.

Nouveautés :



“Lege, lege, relege, ora, labora et invenies” (lis, lis, relis, prie, travaille et tu trouveras).
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Les préparations de plantes

Les Tisanes sont obtenues en employant de l'eau. Les trois préparations de tisanes sont l'infusion, la décoction et la macération. On les filtre avant de les servir.

  • Infusion : elle se prépare en versant de l'eau bouillante sur les parties végétales actives, généralement des fleurs et les feuilles. C'est le mode classique de préparation du thé. On laisse les plantes dans l'eau de 5 à 10 minutes ou plus selon la prescription, puis on filtre. La quantité de drogue varie selon chaque espèce. Le récipient sera en faïence, en terre ou en émail, et pour sucrer on utilisera le miel ou du sucre. Les principes actifs dégagés par l'infusion étant souvent volatils, celle-ci doit être bue rapidement.
  • Décoction : Elle se prépare généralement en mettant les drogues dans de l'eau froide qu'on porte à ébullition dans un récipient clos et que l'on laisse bouillir quelques temps.
  • Macération : C'est une préparation liquide qui requiert un long trempage à froid des drogues. On met la plante dans de l'eau froide, on couvre et on laisse reposer au frais (pas au réfrigérateur) pendant une nuit, parfois plusieurs jours, voire des semaines. La macération peut être prescrite dans du vin, de l'alcool ou de l'huile.

Les Préparations connaissent divers mode d'administration selon les organes auxquels elles sont destinées, selon leur présentation et leur composition. On boit les tisanes, on se frictionne avec les liniments, on verse les collyres par gouttes dans l’œil.

  • Bain : Immersion complète ou partielle du corps. On le prépare à partir d'infusions ou de décoctions que l'on verse dans la baignoire. On fait aussi des bains locaux, par exemple pour les yeux avec de l'eau de bleuet des champs.
  • Bouillon : Décoction dont le temps d'ébullition est imprécis. On le prépare avec les plantes entières et on le boit chaud.
  • Cataplasme : Préparation de consistance molle qu'on applique sur la peau quelques minutes. Certains cataplasmes sont cicatrisants, d'autres émollients, d'autres encore révulsifs.
  • Collutoire : Préparation semi-liquide qu'on applique sur les gencives, le pharynx ou les amygdales. Généralement, les collutoires sont antiseptiques, parfois astringents et décongestionnants.
  • Collyre : solution utilisée dans les affections des paupières et des yeux. On l'applique sur la conjonctive soit en gouttes, soit dilué sous forme de bain oculaire.
  • Compresse: Application durable d'une gaze ou d'un linge sur la partie du corps à soigner. La gaze a préalablement été imbibée de la préparation qu'on veut employer. 
  • Crème : Mélange onctueux, semi-liquide, produit naturellement par certaines plantes sous forme de latex, mais plus souvent préparé en diluant des principes actifs dans un substrat de glycérides. On étale les crèmes sur la peau et, par friction, elles pénètrent dans l'épiderme.
  • Emplâtre : Plus adhérente que la crème, cette présentation semi-solide se façonne selon les contours de la partie du corps où elles est appliquée. L'emplâtre contient des graisses, de la résine et parfois de la cire.
  • Enveloppement : Compresse qui entoure tout un membre ou une partie du corps. On le fait avec une bande de gaze imprégnée de solution médicamenteuse.
  • Fomentation : Variété de compresse ou de cataplasme maintenue quelques minutes seulement sur la peau.
  • Fumigation : Utilisation de vapeurs chargée de principes actifs de la plante. On peut ainsi faire bouillir des feuilles d'eucalyptus. La fumée de certains végétaux qu'on brûle lentement comme de l'encens peut aussi servir aux fumigations : c'est le cas de la fumée de baies de genévrier.
  • Gargarisme : Préparation liquide avec laquelle on se rince la bouche, la gorge, le larynx, les amygdales et les muqueuses. Il sert à désinfecter ou à calmer (une douleur, une irritation). Le gargarisme ne doit jamais être avalé.
  • Huile : Les fruits et les graines de nombreuses plantes donnent, lorsqu'on les presse, de l'huile végétale, à ne pas confondre avec l'huile essentielle, qui n'est pas un corps gras. On peut y faire macérer des racines et des drogues séchées pour réaliser des huiles médicinales. Certaines sont utilisées en friction, d'autres sont absorbées par voie orale.
  • Inhalation : Variété de fumigation dans laquelle le malade hume directement les vapeurs thérapeutiques en plaçant sa tête au dessus du récipient ou l'extrait de plante aromatique se dissout dans de l'eau presque bouillante. On fait des inhalations pour dégager les sinus et les voies respiratoires supérieures.
  • Injection : Introduction d'un liquide dans les cavités naturelles (oreille, nez, vagin, etc.) soit directement, soit au moyen d'une seringue ou d'une canule. Le liquide injecté est généralement une infusion ou une décoction préalablement tiédie.
  • Lait : Liquide obtenu lorsqu'on pile des graines oléagineuses dans de l'eau. On fait ainsi du lait d'amandes.
  • Liniment : Mélange hétérogène, de consistance molle, contenant souvent de l'huile et de l'alcool. Pour soulager les rhumatismes, les douleurs musculaires et les traumatismes, on en frictionne localement la peau.
  • Lotion : Préparation liquide dont on lave rapidement l'épiderme aux endroit irrités. On l'applique avec de la ouate. Il existe des lotions spéciales pour le cuir chevelu.
  • Onguent : Préparation crémeuse qu'on étale par friction. C'est un mélange où les principes actifs sont dissous dans des corps gras.
  • Parfum : On utilise les essences végétales de certaines plantes aromatiques pour préparer les parfums. Certains ont des propriétés antiseptiques.
  • Potion : Liquide destiné à être bu, où l'on a fait entrer les principes actifs de la plante, par extrait, infusion ou macération.
  • Poudre : On la fabrique en broyant les plantes desséchées, ou leurs parties actives, à l'aide d'un moulin ou d'un mortier. Les poudres peuvent être délayées dans de l'eau ou être mélangées à la nourriture.
  • Shampoing : Préparation qu'on mélange à de l'eau pour laver les cheveux et le cuir chevelu. Certains shampoings sont antiseptiques, et antiséborrhéiques.
  • Sirop : Préparation destinée à être bue. On l'obtient en faisant cuire une infusion ou une macération à laquelle on a rajouté du sucre, parfois aromatisant.
  • Solution : Mélange liquide où les principes actifs de la plante sont dissous dans un solvant approprié (eau, alcool, huile, éther, etc.)
  • Suc : liquide que l'on obtient par simple écoulement de la sève à l'extérieur du tronc, ou lorsque l'on presse les fruits, les feuilles ou la tige. 
  • Vin : On prépare des vins médicinaux en faisant macérer des écorces, des racines ou des feuilles de certaines espèces dans du vin. On fait ainsi du vin de cannelle, de quinquina, de gentiane et d'autres.

Les Préparations Galéniques tirent leur nom de Galien, célèbre médecin grec de l'Antiquité. Ce sont des remèdes qui doivent être soigneusement composés et dosés. Ils ne peuvent donc être préparés que par un pharmacien ou un herboriste qualifié.

  • Alcoolat : Liquide incolore qu'on obtient en faisant macérer des plantes fraîches dans de l'alcool que l'on distille ensuite. L'eau de mélisse des Carmes est un alcoolat stomachique et antispasmodique.
  • Alcoolature : Liquide coloré obtenu par macération de plantes fraîches dans l'alcool. L'alcoolature fait à partir de feuilles prend une couleur verte, celle qui provient des racines est brune. Les enzymes qu'elles contiennent étant toujours actifs, les alcoolatures se conservent mal et doivent être utilisées rapidement. On les préfère aux alcoolats lorsque les principes actifs de la plante ne supportent pas la chaleur de la distillation.
  • Élixir : On l'obtient en faisant macérer des plantes, ou des extraits de plantes, dans une solution contenant principalement de l'alcool et du sucre. Certains élixirs sont préparés à partir d'alcoolats, d'autres contiennent des vins médicinaux.
  • Extrait : Solution qui recueille une partie des principes actifs de la plante soumise à traitement. D'abord la plante est séchée ou réduite en poudre. On lave la drogue, ou sa poudre, avec un solvant (eau, alcool, éther) qui en retire les principes solubles. Ce procédé, qui s'appelle la lixiviation, est classiquement utilisé pour faire du café : on fait passer de la vapeur d'eau ou de l'eau bouillante au travers de graines moulues. Ensuite, on fait évaporer la solution obtenue jusqu'à la concentration désirée.
  • Extrait fluide : C'est un extrait où l'évaporation de la solution est arrêtée à un faible degré de concentration.
  • Extrait mou : L'évaporation de la solution, plus forte ici que dans l'extrait fluide, laisse comme résidu une sorte de pâte molle. Le café se sert parfois ainsi en Amérique du Sud.
  • Hydrolat : Liquide qu'on obtient en faisant macérer des plantes fraîches ou sèches dans de l'eau, puis en distillant la solution. L'eau de rose, ainsi préparée par distillation, est un hydrolat.
  • Hydrolé : Liquide qu'on obtient en faisant dissoudre dans de l'eau une substance médicamenteuse. C'est une solution. L'eau de fleurs d'oranger, préparée par dissolution dans de l'eau d'une essence tirée de ces fleurs, est un hydrolé et non un hydrolat.
  • Intrait : C'est une variété d'extrait physiologique végétal. Pour le faire, on doit utiliser les plantes fraîches qu'on stabilise à la vapeur d'eau ou d'alcool et qu'on fait ensuite sécher sous vide. Ces plantes stabilisées conservent ainsi toutes leurs qualités. On leur fait ensuite subir de même traitement qu'aux drogues originaires : on les lave à l'eau ou à l'alcool et on soumet à évaporation la solution obtenue. L'extrait qui en résulte est appelé intrait - il possède les qualités de la plante fraîche. c'est une préparation couramment utilisée pour la valériane, le marron d'Inde.
  • Mellite : Substance onctueuse qu'on prépare en faisant macérer des plantes dans du miel ou en faisant cuire un mélange de miel et d'hydrolé. Le miel rosat est une mellite - on a ajouté du miel et une infusion astringente de pétales de roses rouges ; il est employé comme gargarisme.
  • Mixture : Mélange de liquides médicamenteux qui agissent en synergie, chacun renforçant l'action des autres. On mélange ainsi les plantes douées des mêmes propriétés pour en faire des « espèces » : mes espèce antispasmodiques, par exemple, peuvent regrouper dans une même mixture la valériane, de la fleur d'oranger, de l'achillée millefeuille.
  • Pâte : C'est un mélange de consistance molle, préparé avec du sucre et de la gomme arabique. On y ajoute des principes actifs selon le but thérapeutique recherché.
  • Pommade : Crème épaisse où les principes actifs son dissous dans des corps gras pour faciliter la répartition sur l'épiderme.
  • Teinture alcoolique : On la prépare en faisant dissoudre dans de l'alcool des substances médicamenteuses. On peut aussi faire macérer des plantes dans de l'alcool ou en retirer les principes actifs par lixiviation. Les teintures végétales sont dosées à raison d'une partie de substance végétale pour cinq parties d'alcool.

lundi 1 avril 2024

Comment préparer du sel magique pour les rituels

Parmi tous les ingrédients dont on se sert pour l'exécution d'un sortilège ou d'un envoûtement — ou parfois plus simplement pour sa protection —, on retrouve le sel, souvent utilisé, par ailleurs, pour faire son cercle de protection de départ. Voici une recette des plus anciennes pour faire vous-même un sel au pouvoir accru.

Vous croyez qu'un ennemi vous a envoyé un mauvais sort ? Vous pensez être victime d'un envoûtement et vous désirez vous en débarrasser le plus rapidement possible ? Vous avez peur de devenir la proie d'un sortilège ? Vous désirez vous protéger ? Vous pouvez fabriquer un sel qui peut vous libérer d'un envoûtement et vous protéger, votre maison et vous, pour que quiconque y soit en sécurité et à l'abri de la magie noire.

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Encens du temple de Kyphi

C’est une recette un peu longue à préparer, mais qui n’est pas vraiment compliquée en soi. Il suffit simplement d’un peu de patience et vous aurez alors un encens semblable à celui qui brûlait dans les temples des pharaons.

Il vous faut :

  • 30 g (1 oz) d’aiguilles de pin séchées et réduites en poudre
  • 30 g (1 oz) de baies de genièvre broyées
  • 340 g (3/4 lb) de pruneaux séchés
  • 340 g (3/4 lb) de raisins secs
  • 227 g (1/2 lb) de résine (copal ou gomme de pin ou d’épinette)
  • 60 g (2 oz) de joncs aromatiques (''sweet grass'' amérindien)
  • 60 g (2 oz) de bran de scie (cèdre ou pin)
  • 60 g (2 oz) de citronnelle
  • 7 g (1/4 oz) de myrrhe broyée
  • 60 ml (1/4 tasse) de vin de porto
  • 125 ml (1/2 tasse) de miel de fleurs (orange, bleuet ou centaurée)

Dénoyautez les pruneaux et, dans un mortier, broyez-les avec les raisins secs à l’aide d’un pilon. Placez ensuite dans un grand bol. Ajoutez-y un peu de vin jusqu’à l’obtention d’une pâte. Mettez de côté le reste du vin.

Broyez le reste des ingrédients, sauf le miel, et incorporez-les à votre pâte de raisins et de pruneaux à l’aide d’un tamis. Mélangez bien le tout et laissez reposer 24 heures, en couvrant d’un linge sec.

Faites bouillir le miel jusqu’à ce qu’il épaississe, ajoutez à la pâte que vous avez réservée, puis mélangez bien en incorporant le reste du vin. Mélangez encore jusqu’à l’obtention d’une pâte résineuse.

Si votre mélange est un peu trop humide, laissez-le reposer à l’air libre pendant une nuit afin que l’excès d’humidité s’évapore. Vous pouvez garder votre pâte dans un plat de céramique ou de verre. Notez que ce mélange vieillit bien et qu’il peut se conserver pendant plusieurs années.
Pour brûler, faites de petites boulettes que vous placerez sur un charbon de bois.

Voici quelques autres substances particulièrement prisées par les Égyptiens.

  • Cannelle : cette écorce était prisée par plusieurs pharaons comme offrande aux déités ; elle était aussi utilisée dans le processus de momification.
  • Cumin : cette herbe était nommée « amie » ; les femmes de l’Égypte faisaient brûler des graines de cumin pendant qu’elles avaient des relations sexuelles afin d’assurer la conception. Ramsès III offrit cinq mesures (une mesure équivalant à un panier) de graines de cumin au dieu Râ au temple d’Héliopolis.
  • Lys d’eau : cette plante était le symbole du soleil et associée aux dieux Râ, Hapi, Atoum et Horus. On brûlait les fleurs comme encens et on se servait aussi de celles-ci, macérées dans le vin, comme euphorisant lors de certaines cérémonies.
  • Marjolaine : on décorait les momies avec des branches de cette herbe et elle était aussi celle dont on se servait comme encens lors des cérémonies funéraires.
  • Myrrhe : une des résines préférées des Égyptiens ; elle faisait aussi partie du mélange d’épices dont on bourrait la cavité thoracique lors de la momification.

mercredi 27 mars 2024

Enchanter les herbes magiques

Enchantement des herbes

Avant toute utilisation des herbes en magie, il convient que celles-ci aient été enchantées. Dans le contexte de la magie, l'enchantement unit à notre vœu les vibrations émises par les plantes. C'est un procédé qui accroît l'efficacité des herbes.

L'enchantement peut être pratiqué sur une seule herbe ou sur un mélange, mais en aucun cas devant l'herbe ou le mélange en question. Quand plusieurs herbes sont nécessaires à un charme, elles doivent être enchantées ensemble, comme un mélange, ou indépendamment, chacune étant dans ce cas-là considérée comme un élément du mélange.

Un enchantement préliminaire doit avoir lieu si les herbes sont cueillies dans la nature ou dans un jardin. Pendant la cueillette de l'herbe destinée à un charme spécifique, le vœu doit prendre une force particulière, de façon que le rôle de la plante agisse complètement sur ce charme. « Je te cueille, romarin, herbe du soleil, pour accroître ma force mentale et ma concentration. »

Cela est le point de départ du processus de l'enchantement, même s'il ne s'agit encore que d'un préliminaire.

Le matériel est simple : une banale coupe de bois ou de céramique, deux chandeliers et une provision de chandelles de couleur.



Placez la coupe au centre de l'autel, les chandeliers et les chandelles de couleur assorties de chaque côté. Les herbes destinées à être enchantées seront placées autour de la coupe.

Allumez les chandelles et imposez le silence à votre esprit. Débranchez le téléphone et fermez la porte à clé. Si vous le désirez, assombrissez la pièce au moyen d'éclairages artificiels. N'enchantez les herbes - et ne pratiquez toute magie - que lorsque vous êtes seul et certain de ne pas être interrompu.

Harmonisation

Versez la quantité nécessaire d'herbe dans la coupe. Asseyez-vous ou restez debout calmement et fixez votre regard sur les herbes. Efforcez-vous de ressentir profondément les vibrations qui sont en attente dans les feuilles, les fleurs et les tiges, voyez-les irradier des plantes ou demeurer en elles. Le psychisme peut percevoir les vibrations qui résident dans les plantes sous différentes formes, par exemple de tranchantes lignes en dents de scie, une spirale paresseuse ou une comète fulgurante.

Inclinez-vous sur la coupe et déversez-y le pouvoir de vos mains en touchant les herbes. Laissez-les ainsi immobiles pendant quelques secondes en visualisant puissamment votre vœu.

L'enchantement

Promenez vos doigts dans les herbes. Toujours en visualisant fortement votre vœu, faites-le passer dans les plantes. Sentez la pulpe de vos doigts charger 1'herbe de son énergie. Si l'image se trouble dans votre esprit, psalmodiez de simples paroles qui raviveront votre vœu, comme : « Millefeuille, millefeuille, fais croître mon amour. » Psalmodiez cela sans fin, dans un souffle. Tandis que vous promenez vos doigts dans les herbes, sentez-les s'assimiler à votre vœu. Quand les plantes sont bruissantes de pouvoir (ou quand vous sentez que l'enchantement est complet), retirez vos mains : les herbes ont été enchantées.

Si d'autres plantes doivent s'ajouter au mélange, réenchantez-les à chaque nouvelle adjonction.

Si vous désirez enchanter des herbes destinées à être utilisées séparément, retirez de la coupe celles qui le sont déjà, puis essuyez cette coupe soigneusement avec une serviette sèche. Remplacez les chandelles par d'autres dont les couleurs seront appropriées aux herbes nouvelles et répétez le processus. Préparez l'encens, les infusions, les sachets, les poupées, la poudre adéquate ou l'herbe broyée (si nécessaire) avant l'enchantement. Si des racines ou des rameaux doivent être enchantés, tenez-les simplement dans votre main investie du pouvoir en visualisant - ou en psalmodiant - ou étendez-les sur le bord de la coupe entre les chandelles.

Jadis, « enchanter » signifiait également chanter, psalmodier. Lorsque vous avez « chanté » votre vœu aux herbes, elles sont prêtes à être utilisées.

Naturellement, l'enchantement n'est pas absolument nécessaire mais c'est une méthode pour obtenir de meilleurs résultats. L'herboriste sage n'omettra jamais la cérémonie de l'enchantement.

Scott Cunningham

Récolte et séchage des herbes magiques

Eh bien, comme vous le constaterez sûrement bientôt, je suis vraiment un jardinier et un herboriste passionné. Et avec la récolte finale qui approche à grands pas… vous êtes probablement nombreux à essayer de savoir quoi faire de toutes ces herbes que vous avez cultivées cette année.

Voici donc de très bonnes informations sur la récolte et la conservation des herbes... une sorte de mode d'emploi si vous voulez.


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Récolter, conserver et utiliser vos herbes

RÉCOLTE :

Lorsque vous cueillez ou récoltez vos herbes, assurez-vous d’abord de savoir ce que vous récoltez ! Ceci est très important lors de la cueillette de plantes sauvages. Soyez absolument certain de savoir ce qu'est la plante avant d'essayer de l'utiliser. Si vous n'êtes pas sûr d'une plante en particulier, ou si elle « ressemble » à quelque chose, mais pourrait être autre chose, laissez-la tranquille. Vous feriez mieux d’acheter l’herbe dans un magasin ou par correspondance. L’alternative pourrait vous laisser pour mort. Si vous tenez à nos plantes naturelles, vous préférerez acheter ou cultiver ce dont vous avez besoin. Les besoins actuels en plantes médicinales exercent une pression considérable sur le nombre de plantes médicinales sauvages.



Sachez de quelle partie de la plante vous avez besoin. Certaines plantes sont utilisées dans leur intégralité, d’autres seulement par parties spécifiques. Lorsque vous récoltez des plantes sauvages, n’oubliez pas de ne pas prélever toutes les espèces particulières que vous pourriez trouver dans une zone donnée. Laissez-en quelques-uns pousser, semer et s’épanouir pour la prochaine fois que vous en aurez besoin. Supprimer l’intégralité d’un groupe de plantes est impoli, et la Déesse ne serait pas contente. Rendez grâce aux plantes que vous prenez pour vos usages. Saupoudrez quelques-unes de leurs graines pour les aider à se propager. Donnez-leur une offrande, c'est-à-dire de l'engrais naturel, une prière, etc. en échange de vos usages. Lorsque vous prélevez des feuilles ou des branches d’une plante, laissez-en suffisamment pour que la plante survive. Vous devez offrir le même respect aux plantes que vous récoltez dans vos propres jardins. Soyez gentil avec la Mère et tout ce qu'elle a à offrir, et elle vous récompensera pour vos efforts.

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Herbes des Déesses et des Dieux

Offrandes...

À la Déesse :

Toutes les fleurs et graines aquatiques et terrestres comme le camélia, le lis, le nénuphar, les tiges de saule ; les fleurs utilisées lors des rituels de la pleine lune ; les fleurs blanches ou violettes telles que la jacinthe, le magnolia, la bruyère et le lilas ; les herbes aromatiques, les fleurs parfumées ; les fleurs consacrées à Vénus ou à la lune ; la rue, la verveine et l'olivier ; ou les autres plantes qui semblent appropriées.

Au Dieu :

Toutes les herbes et les plantes associées au feu et à l'air telles que basilic, chrysanthème, gueule-de-loup, lavande, trèfle et pin ; les herbes et les fleurs fortement parfumées, sans feuilles ou appartenant au genre citrus, celles sous l'influence de Mars ou du soleil ; les fleurs de couleurs rouge ou jaune telles que le tournesol, les cônes de pin, diverses graines, les cactus, le chardon et les plantes piquantes ; l'oranger, l'héliotrope, le cèdre, le genévrier, etc.



Les herbes sacrées des Déesses :

APHRODITE : olivier, cannelle, pâquerette, cyprès, coing, iris, pomme, myrte
ARADIA : rue, verveine
ARTÉMIS : sapin argenté, amarante, cyprès, cèdre, noisetier, myrte, saule, pâquerette, armoise commune, dattier
ASTHART : aulne, pin, cyprès, myrte, genévrier
ATHÉNA : olivier, pommier
BASTET : herbe aux chats (cataire), verveine
BELLONA : belladone
BRIGID : mûrier
CAILLEACH : blé
CARDEA : aubépine, févier, arbousier
CÉRES : saule, blé, laurier, grenadier, coquelicot, poireau, narcisse
CERRIDWEN : verveine, glands
CYBÈLE : chêne, myrrhe, pin
DÉMÉTER : blé, orge, hédéoma, myrrhe, rose, grenadier, févier, coquelicot, toutes les céréales
DIANE : bouleau, saule, acacia, armoise amère, rue, noisetier hêtre, sapin, pommier, armoise commune, platane, mûrier, rue
DRUANTIA : sapin
FREYJA : pulmonaire, pâquerette, primevère, capillaire, myrrhe, fraisier, gui
HATHOR : myrte, sycomore, vigne, mandragore, coriandre, rose
HÉCATE : saule, jusquiame (herbes aux poules), aconit, if, mandragore, cyclamen, menthe, cyprès, dattier, sésame, pissenlit, ail, chêne, oignon
HEKA : cyprès
HÉRA : pommier, saule, iris, grenadier, myrrhe
HINA : bambou
HULDA : lin, rose, ellébore, sureau
IRENE : olivier
IRIS : armoise amère, iris
ISHTAR : acacia, genévrier, tous les grains
ISIS : figuier, bruyère, blé, armoise amère, orge, myrrhe, rose, palmier, lotus, périanthe jaune, oignon, iris, verveine
JUNON : lis, crocus, périanthe blanc, cognassier, grenadier, verveine, iris, laitue, figuier, menthe
MINERVE : olivier, mûrier, chardon
NEFERTOUM : lotus
NEPTHYS : myrrhe, lis
NOUT : sycomore
OLWEN : pommier
PERSÉPHONE : persil, narcisse, saule, grenadier
RHÉA : myrrhe, chêne
ROWEN : trèfle, sorbier
VÉNUS : cannelle, pâquerette, sureau, bruyère, anémone, pommier, coquelicot, violette, marjolaine, cheveu-de-Vénus, œillet, aster, verveine, myrte, orchidée, cèdre, lis, gui, pin, cognassier
VESTA : chêne

Les herbes sacrées des Dieux :

ADONIS : myrrhe, maïs, rose, fenouil, laitue, bruyère blanche
ASCLÉPIOS : laurier, moutarde
AJAX : pied-d'alouette
ANOU : tamaris
APOLLON : laitue, jacinthe, héliotrope, cornouiller, laurier, oliban, dattier, cyprès
ARES : bouton d'or
ATTIS : pin, amandier
BACCHUS : vigne, lierre, figuier, bouleau, hêtre, tamaris
BALDER : millepertuis (herbe de Saint-Jean), pâquerette
BRAN : aulne, tous les grains
CERNUNNOS : héliotrope, laurier, tournesol, chêne, oranger
CUPIDON : cyprès, canne à sucre, violette blanche, rose rouge
DAGDA : chêne
DIANUS : figuier
DIONYSOS : figuier, pommier, lierre, vigne, pin, maïs, grenadier, champignon vénéneux, champignons, fenouil, tous les arbres sauvages et cultivés
DIS : cyprès
ÉA : cèdre
ÉROS : rose rouge
GWYDYON : frêne
HÉLIOS : tournesol, héliotrope
HERNE : chêne
HORUS : tripe de roche, lotus, périanthe jaune
HYPNOS : coquelicot
JOVE : pin, cassier, joubarbe, œillet, cyprès
JUPITER : aloès, aigremoine, sauge, chêne, molène, gland, hêtre, cyprès, joubarbe, dattier, violette, ajonc, marguerite, verveine
KANALOA : bananier
MARS : frêne, aloès, cornouiller, bouton d'or, mousseline (panie capillaire), verveine
MERCURE : cannelle, mûrier, noisetier, saule
MITHRA : cyprès, violette
NEPTUNE : frêne, fucus vésiculeux, toutes les variétés d'algues
ODIN : gui, orme
OSIRIS : acacia, vigne, lierre, tamaris, cèdre, trèfle, dattier, tous les grains
PAN : figuier, pin, roseau, chêne, fougère, toutes les fleurs des champs
PLUTON : cyprès, menthe, grenadier
POSÉIDON : pin, frêne, figuier, fucus vésiculeux, toutes les variétés d'algues
PROMÉTHÉE : fenouil
RÂ : acacia, oliban, myrrhe, olivier
SATURNE : figuier, mûrier
SILVAIN : pin
TAMMUZ : blé, grenadier, tous les grains
THOR : chardon, joubarbe, verveine, noisetier, frêne, bouleau, sorbier, chêne, grenadier, bardane, hêtre
THOT : amandier
URANUS : frêne
WODEN : frêne
ZEUS : chêne, olivier, pin, aloès, persil, sauge, blé, figuier

Nous, de la Wicca, ne prendrons des plantes et de la végétation de la Terre que ce qui nous est nécessaire, ne manquerons jamais de nous harmoniser avec la plante avant de la cueillir, ni de laisser une offrande en signe de gratitude et de respect.

Par Scott Cunningham

Comment créer un Livre des Ombres (Guide pas-à-pas complet)

Sortilèges, sabbats, divinités, correspondances — il y a beaucoup d'informations avec lesquelles jongler dans la Wicca. Comment les sorcières sont-elles supposées garder une trace de tout cela ? Avec un Livre des ombres, bien sûr !

Ce livre personnalisé est un des outils les plus utiles et les plus sacrés dont une sorcière dispose. Et si vous n'avez pas commencé le vôtre, il est temps pour vous de le faire.

Ce long guide est une ressource complète, pas-à-pas, pour vous aider à construire et utiliser votre Livre des Ombres.

De sa compréhension à son organisation en passant par sa bénédiction et sa protection, vous saurez rapidement et exactement ce qu'est un véritable Livre des Ombres !



Une fois votre Livre des Ombres complété, votre pratique spirituelle s'améliorera sans nul doute. Ce document vivant vous aide à garder une trace de vos progrès, améliore votre concentration, et plus important encore, il accroît la puissance de vos sortilèges et de vos autres travaux magiques !

Êtes-vous prêt à connaître les sept étapes vers la création du Livre des Ombres ultime ?

Table des matières :

  • Étape 1 : comprendre son importance
  • Étape 2 : savoir quoi y inclure
  • Étape 3 : choses à éviter
  • Étape 4 : construire son Livre
  • Étape 5 : organiser son Livre
  • Étape 6 : bénir et consacrer son Livre
  • Étape 7 : protéger son Livre

Etape 1 : comprendre l'importance d'un Livre des Ombres

Tout simplement, un Livre des Ombres (ou LDO pour faire court) est un lieu personnalisé où une sorcière consigne son savoir toujours grandissant à propos de la Wicca et de la magie.

Peu importe quel format vous utiliserez (nous en discuterons plus largement dans une prochaine étape), c'est un document où vous compilerez tout ce que vous souhaitez savoir et dont vous voulez vous souvenir. Cela inclut le savoir tiré de livres ou appris de professeurs ainsi que votre propre savoir tiré de vos expériences avec votre art magique.

La plus importante chose à comprendre

Il est assez aisé de comprendre ce qu'est un Livre des Ombres, mais ce n'est pas l'objectif de cette première étape. Vous devez comprendre son importance.

Je vais être honnête, commencer et mettre à jour son LDO, c'est beaucoup de travail.

Et lorsque parfois, vous penserez, “à quoi bon ?” vous devrez vous souvenir pourquoi ce travail vaut tant d'efforts.

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Comment organiser son Livre des Ombres

Le Livre des Ombres, ou Book of Shadows ("BOS"), est utilisé pour contenir les informations dont vous aurez besoin dans votre tradition magique, quelle qu'elle puisse être. De nombreux Païens ont le sentiment qu'un BOS devrait être écrit à la main, mais, alors que la technologie progresse, certains utilisent aussi leur ordinateur pour stocker ces informations. Ne laissez personne vous dire qu'il n'y a qu'une seule façon de faire votre Livre des Ombres, parce que vous devriez utiliser ce qui fonctionne le mieux pour vous.

Gardez à l'esprit qu'un BOS est considéré comme un outil sacré, ce qui signifie qu'il est un objet de ppouvoir et qu'à ce titre, il doit être consacré avec tous vos autres outils magiques. Dans de nombreuses traditions, il est d'usage que les sortilèges et les rituels soient recopiés à la main ; cela transfère non seulement de l'énergie au copiste, mais ça l'aide aussi à mémoriser le contenu. Assurez-vous d'écrire lisiblement pour pouvoir relire vos notes pendant un rituel.



Organiser son BOS

Pour faire votre Book of Shadows, commencez avec un carnet vierge. Le classeur à anneaux est une méthode populaire pour ajouter et réarranger des entrées comme vous le souhaitez. Si vous utilisez ce style de BOS, vous pouvez protéger vos feuille dans des feuillets plastiques, ce qui est génial pour empêcher les coulées de cire et autres matériaux rituels de tacher les pages. Quoi que vous choisissiez, la page de titre devrait inclure votre nom. Faites-la élaborée ou simple, comme vous préférez, mais souvenez-vous que le BOS est un objet magique et doit être traité avec respect. De nombreuses sorcières écrivent “Le Livre des Ombres de leur nom” sur la première page.

Quel format devriez-vous utiliser ? Certaines sorcières sont connues pour créer des Books of Shadows très élaborés, dans de secrets alphabets magiques. À moins que vous ne maîtrisiez couramment l'un de ces systèmes au point de le lire snas avoir à regarder vos notes, tenez-vous en à votre langue maternelle. Bien qu'un sortilège puisse être très joli une fois écrit en caractères elfiques ou en Klingon, dans les faits ce sera très difficile à lire à moins d'être un Elfe ou un Klingon.

Le plus gros dilemme avec tout Livre des Ombres, c'est son organisation interne. Vous pouvez utiliser des intercalaires, créer un index à la fin, ou si vous êtes vraiment super organisé, une table des matières au début. Au fur et à mesure de votre apprentissage, vous aurez davantage d'informations à inclure, et c'est là que le classeur à anneaux s'avère très pratique. Certaines personnes choisissent à la place un simple carnet relié, et y ajoutent de nouvelles entrées au fur et à mesure, dans l'ordre des pages.

Si vous trouvez un rite, sortilège ou information quelque part, veillez à noter la source. Vous voudrez aussi sans doute ajouter une section qui incluera des livres que vous avez lus, ainsi que ce que vous en avez pensé. Ainsi, si vous veniez à partager ces informations avec d'autres, vous vous souviendrez de ce que vous aviez lu.

Gardez à l'esprit que nos technologies sont en constante évolution, et nos manières de les utiliser aussi. Nombreux sont ceux qui conservent leur BOS de manière complètement numérique sur une clé USB, leur ordinateur protable, ou même un stockage dans le cloud pour être accessible à tout moment depuis leur appareil préféré. Un BOS lu sur un smartphone n'est pas moins valide qu'un autre recopié à la main à l'encre sur parchemin.

Vous voudrez peut-être utiliser un carnet pour les informations recopiées depuis des livres ou téléchargées depuis Internet, et un autre pour vos créations originales. Dans tous les cas, Trouvez la méthode qui marchera le mieux pour vous, et prenez bien soin de votre Book of Shadows.

Qu'inclure dans votre Book of Shadows

Lorsqu'il s'agit du contenu de votre BOS peronnel, il y a quelques sections qui y sont presque toujours incluses.

  1. Les Lois de votre Coven ou Tradition : croyez-le ou non, la magie a ses règles. Bien qu'elles puissent varier d'un groupe à l'autre, c'est vraiment une bonne idée de les écrire au début de votre BOS comme rappel de ce qui constitue un comportement acceptable ou non. Si vous faites part d'une tradition éclectique qui ne comporte pas de règles écrites, ou si vous êtes une sorcière solitaire, c'est un bon endroit pour noter ce qui vous paraît acceptable en magie. Après tout, si vous ne vous fixez pas certaines règles de conduite, comment saurez-vous que vous les aurez transgressées ? Il peut s'agir du Wiccan Rede ou tout autre concept similaire.
  2. Une Dédication : si vous avez été inité dans un coven, vous voudrez peut-être inclure une copie de votre cérémonie d'initiation ici. Toutefois, de nombreux wiccans se dédient à une divinité bien longtemps avant de faire partie d'un coven. C'est le bon endroit pour écrire à qui vous vous dédiez, et pourquoi. Ce peut être un long essai, ou une simple citation, “Moi, Willow, me dédie à la Déesse, aujourd'huui, 21 juin 2007.”
  3. Dieux et Déesses : suivant le panthéon ou la tradition que vous suivez, vous pouvez avoir un Dieu et une Déesse, ou un certain nombre d'entre Eux. Votre BOS est l'endroit idéal pour écrire les mythes et les légendes, mais aussi pour des représentations artistiques de votre Déité. Si votre pratique est un mélange éclectique de différents chemins spirituels, c'est une bonne idée de le noter ici.
  4. Tables de correspondances : quant il s'agit de jeter des sorts, les tables de correspondance sont l'un des outils les plus importants. Les phases de la Lune, les herbes, pierres et cristaux, couleurs – toutes ont différents buts et significations. Garder des tables de cette sorte dans votre BOS vous garantit d'avoir ces informations à portée de main en cas de besoin. Si vous avez accès à un bon almanach, ce n'est pas une mauvaise idée de noter toutes les phases de la lune de l'année, et leurs dates, dans votre BOS.
  5. Herbes : Incluez aussi dans votre BOS une section pour les herbes et leurs usages. Demandez quelque chose à propos d'une herbe à n'importe quel païen ou wiccan expérimenté, et il y a de bonnes chances qu'ils vous révèlent non seulement les usages magiques de la plante, mais aussi ses propriétés curatives et son histoire. L'Herbalisme est souvent considéré comme le coeur de la sorcellerie parce que les plantes ont été des ingrédients utilisés littéralement depuis des milliers d'années. N'oubliez pas, de nombreuses herbes ne doivent pas être ingérées, alors il est important de faire des recherches sérieuses avant d'ingérer quoi que ce soit.
  6. Sabbats, Esbats, et Autres Rituels : la Roue de l'Année comporte huit fêtes pour la plupart des wiccans et païens, bien que certaines traditions ne les célèbrent pas toutes. Votre BOS peut inclure des rituels pour chacun des huit Sabbats. Par exemple, pour Samhain, vous voudrez peut-être créer un rite puor célébrer vos ancêtres et fêter la fin des moissons, tandis que pour Yule vous voudrez peut-être écrire une célébration du Solstice d'hiver. Une célébration de Sabbat peut être aussi simple ou aussi complexe que vous le souhaitez. Si vous allez célébrer chaque pleine Lune, vous incluerez un rituel d'Esbat dans votre BOS. Vous pouvez utiliser le même chque mois, ou en créer de différents, sur-mesure pour la période de l'année. Vous voudrez aussi peut-être inclure des sections sur le tracé d'un cercle ou la Descente de la Lune, un rite qui célèbre l'invocation de la Déesse lors de la pleine Lune. Et si vous comptez effectuer des rites de guérison, de prospérité, de protection, oru autres, vous pourrez les inclure ici.
  7. Divination : si vous apprenez le Tarot, l'art du scrying, l'astrologie, ou toute autre forme de divination, notez ces informations ici. Lorsque vous expérimentez de nouvelles méthodes de divination, écrivez ici ce que vous faites aini que les résultats que vous constatez dans votre Book of Shadows.
  8. Textes Sacrés : alors qu'il est amusant d'avoir toute une pile de livres neufs à lire sur la Wicca et le paganisme, parfois c'est aussi bien de disposer d'informations un peu plus "établies". Si un certain texte vous plaît, comme par exemple la Charge de la Déesse, une vieille prière dans une langue archaïque, ou un chant en particulier qui vous émeut, vous pouvez l'inclure dans votre Book of Shadows.
  9. Recettes Magiques : on peut dire beaucoup de choses sur la “cuisine magique” parce que pour de nombreuses gens, la cuisine est le centre du foyer et de la maison. Au fur et à mesure que vous collectez des recettes pour des huiles, encens, ou mélange d'herbes, gardez-les dans votre BOS. Vous pourrez même inclure une section pour des recettes de cuisine à préparer à l'occasion de chaque Sabbat.
  10. Sortilèges : Certains préfèrent garder leurs sorts dans un livre séparé appelé grimoire, mais vous pouvez aussi les écrire dans votre Livre des Ombres. Il est plus facile de les organiser en fonction de leurs buts prospérité, protection, guérison, etc. Avec chaque rituel que vous incluerez, en particulier si vous les créez vous-même au lieu d'utiliser des rites écrits par quelqu'un d'autre, assurez-vous de garder suffisament de place pour noter quand le rituel a été effectué et quel en a été le résultat.

Le BOS numérique

Nous allons constamment d'un endroit à l'autre, et si vous êtes quelqu'un qui préfère voir son BOS immédiatement accessible et éditable à tout moment, vous voudrez peut-être considérer un BOS numérique. Si vous choisissez cette route, il existe quelques apps que vous pouvez utiliser pour faciliter son organisation. Si vous avez accès à une tablette, ordinateur portable, ou smartphone, vous pouvez tout à fait constituer un BOS numérique.

Utilsez des applications telles que Microsoft OneNote ou Google Drive pour organiser et créer de simples documents texte et dossiers ; vous pouvez même les partager avec vos amis et membres de Coven. Si vous souhaitez faire de votre BOS un genre de journal, regardez les apps comme Diaro. Publisher marche bien aussi, si vous vous sentez une fibre artistique.

Vous souhaitez partager votre BOS avec autrui ? Songez à faire un board Pinterest avec tout votre contenu favori.

Par Patti Wigington
Experte en Paganisme
B.A., Histoire, Ohio University

Patti Wigington est une auteure païenne, éducatrice, et membre du clergé. Elle est l'auteure de Daily Spellbook for the Good Witch, Wicca Practical Magic et The Daily Spell Journal.

Traduction Asa pour Esoterika.org

Du Wiccan Rede : "An it harm none, do what ye will"

"AN IT HARM NONE, DO WHAT YE WILL."

Le propos de cet article est d'analyser le Wiccan Rede, les types de conduite qu'il exclut, et les types de conduite qu'il requiert. Nous commencerons avec une analyse détaillée du Rede lui-même, qui a l'air "pseudo-archaïque" mais dont les mots ne sauraient trouver d'équivalent même en anglais moderne. Nous regarderons ensuite les deux parties du Rede, et expliquer pourquoi elles sont écrites dans cet ordre-là.



LE VOCABULAIRE DU WICCAN REDE.

Comme mentionné plus haut, le Rede est présenté dans une forme d'anglais pseudo-archaïque. Folie douce, ou choix délibéré ? Regardons le Rede, mot par mot.

AN : Traduire ce mot par "si", comme c'est souvent le cas, est une erreur de taille. Il serait plus précis de le traduire pas "tant que" ("as long as").

IT : Cela. Ce pronom désigne tout ce que vous pourriez être tenté de faire.

HARM : Se réfère à tout ce que vous ou une autre personne, impliquée par le "it" précédent, considérerait être une perte, dommage, souffrance, inconfort, injustice, empêchement, relatif à ce que la situation était avant que le "it" ne soit commis. Tout ce qui va à l'encontre de la liberté d'une autre personne, même si les intentions étaient bonnes, est une nuisance considérable.

NONE : Ce mot-là est très facile à comprendre. "None" est un mot qui exclut tout. Si vous blessez quelque chose ou quelqu'un, y compris vous, y compris un caillou à Trenton, New Jersey, vous avez blessé "some" (quelqu'un ou quelque chose), et non pas "none" (rien ni personne).

DO : Entendre par là le fait d'effectuer toute action complétée par le "IT", ci-dessus.

WHAT : Sa signification en anglais serait "Whatever" (tout ce que...), et se rapporte à ce qui suit.

YE : Le pluriel archaïque de "you". Le "you" actuel est utilisé à la fois pour le singulier et le pluriel ; le "YE" archaïque est toujours au pluriel. Nous verrons plus bas que ce n'est pas un hasard.

WILL : Le verbe "to will" implique un pouvoir de décision pour déterminer quelle serait la meilleure action à entreprendre. "Will" n'a que peu de rapport avec "wish" (souhaiter) ou "want" (vouloir) ou "desire" (désirer). Ce n'est pas une question de sentiments, d'émotions. C'est juste l'emploi de la raison pour prendre la décision la plus adéquate.

LES DEUX PARTIES DU WICCAN REDE

A. Première partie : "AN IT HARM NONE".

Pourquoi le Rede ne dit-il pas plutôt "Do what ye will, an it harm none" ? Il y a une raison pour laquelle "An it harm none" vient en premier dans le Rede, et cette raison est que "An it harm none" doit arriver en premier dans vos pensées, en tant qu'initié et pratiquant de la Wicca. Si vous, ou n'importe quel Wiccan comence à dire "Do what ye will", je peux vous assurer que vous, comme les fondamentalistes avant vous, y trouverez une excuse qui justifierait toutes les choses plus ou moins répréhensibles qui vous viendraient à l'esprit ! Sachant cela à propos de la nature humaine, la Dame qui a écrit le Rede l'a souhaité ainsi, avec le "An it harm none" en premier.

Le "An it harm none" du Wiccan Rede a des équivalents dans beaucoup de disciplines. Le plus flagrant est sans doute dans le Serment d'Hippocrate prêté par chaque médecin avant qu'il soit déclaré apte à exercer. La première partie de ce serment recommande au médecin de "Premièrement, ne blesser personne." Il est étonnant de se rendre compte à quel point l'éthique magique, telle que déterminée dans le Wiccan Rede, est ou devrait être si semblable à l'éthique médicale, un sujet à l'emprise tellement puissante, et sur tellement de vies.

Quand nous lisons qu'un médecin a violé son éthique médicale, nous lisons ceci avec le médecin dans le rôle du méchant et avec sympathie pour ses patients qui ont souffert de soins bâclés parce que le médecin a violé son éthique. Les futures générations considéreront des violations de l'éthique magique avec le même degré d'outrage, et auront raison, ce qui nous donne à réfléchir.

B. Seconde partie : "DO WHAT YE WILL."

Même sans la première partie du Rede, "do what ye will" n'est certainement pas une permission ou un prétexte de faire tout ce que vous voulez. Comme un Haut-Prêtre Wiccan le faisait remarquer, "le pouvoir corrompt, et la puissance absolue altère complètement." J'ai déjà entendu ça quelque part, mais c'est certainement vrai quand vous parlez d'utiliser la vraie magie pour accomplir de vraies choses dans le vrai monde.

Quand nous nous efforçons de penser à toutes les conséquences, attendues ou non, possibles ou non, qui découlent de quasiment chaque action humaine, il semblerait sage de ne rien faire du tout, en particulier dans le domaine spirituel, qui est guidé par la sagesse humaine ! Malheureusement, ne rien faire est aussi un choix, et les résultats consécutifs à l'inaction sont souvent bien pires qu'une action irréfléchie. C'est pour cela que la seconde partie du Rede demande que nous prenions des décisions et que nous agissions en conséquence, à la condition que cela ne blesse personne.

Traduction d'un texte des Servants Of The Elder Gods, Rocky Mountain Coven and James C. Taylor.
Traduction française © Asa pour Esoterika.org.

Les Plumes en Magie

Les propriétés curatives des plumes sont reconnues depuis très longtemps par les Amérindiens, ainsi que d'autres peuples.

Tous les utilisent comme outil pour diriger et faire pénétrer, dans une personne blessée ou malade, l'énergie de guérison, car elles sont reconnues pour capter et redistribuer diverses énergies bénéfiques. D'autres ont aussi des valeurs de protection. Pour s'attirer cette influence bénéfique, on la ou les portera donc sur soi.

Vous trouverez toutes les propriétés de ces plumes ci-dessous.



Les plumes de Geai Bleu

Elles apportent la clarté dans des situations sombres ou troubles; elles amènent la lumière qui disperse les nuages de la dépression et de la tristesse.

Les plumes de Corneille

Elles sont le symbole du deuil et on les utilise lors des cérémonies funéraires. Notez d'ailleurs que ces plumes ne sont utilisées que pour cet usage et on les conserve dans un endroit sacré.

Les plumes d'Aigle

Elles jouissent d'un statut particulier dans les pratiques magiques et spirituelles amérindiennes, car elles ont une signification sacrée très particulière, représentant l'essence sacrée de tous les oiseaux. Elles sont un symbole de paix, mais elles servent aussi lors des rituels de guérison, particulièrement pour disperser les énergies néfastes et attirer l'énergie bénéfique dans le corps de la personne malade. De plus, les plumes d'aigle mènent nos pensées et nos prières vers le Grand Esprit.

Les plumes de Colibri

Elles sont réputées pour apporter la beauté et la joie, elles symbolisent la rapidité d'action et la grâce des mouvements. Elles sont particulièrement populaires auprès des tribus du Sud-ouest américain.

Les plumes de Faucon

Elles servent à préciser les diagnostics des maladies du corps; elles sont réputées, chez les chamans, pour accroître les connaissances des hommes-médecine.

Les plumes de Perroquet

Elles sont plutôt rares et particulièrement convoités pour orner les costumes lors des danses et des cérémonies rituelles. Parce que cet oiseau peut apprendre n'importe quel langage, ses plumes sont un symbole de communication et réputées pour faciliter la traduction et la communication entre les tribus. Ses couleurs vives, rouge, vert, bleu et jaune servent à l'arc-en-ciel, et sont symbole de paix et de prospérité.

Les plumes de Pie

Elles sont utilisées dans les rituels de guérison. Étant un charognard, cet oiseau contribua à nettoyer l'environnement et, par conséquent, ses plumes sont reconnues pour servir à nettoyer et purifier un corps malade.

Les plumes de Rossignol

Elles possèdent une signification mystique très importante, en ce sens qu'elles aident à comprendre la complexité des rituels et à assimiler les connaissances des choses sacrées.

Les plumes de Rouge-Gorge

Comme c'est l'un des premiers oiseaux à revenir lors du printemps, les plumes de cet oiseau sont reconnues pour apporter le renouveau. Elles sont particulièrement importantes, et très prisées, lors de rituels de fertilité. Trouver une plume de rouge-gorge par terre est signe d'une nouvelle.

Les plumes de Road RUnner

Elles symbolisent l'énergie chaotique et imprévisible du coyote, le joueur de tours par excellence. Ces plumes servent aussi pour accroître les habiletés naturelles de magie du praticien ou du chaman, ainsi que son intuition.

Les plumes de Scissortail

Elles sont utilisées pour honorer les mères au sein de toutes les nations amérindiennes. On se sert aussi des plumes de cet oiseau pour indiquer le soleil et les quatre points cardinaux lors de cérémonies.

Les plumes de Cygne

Elles symbolisent la grâce, la beauté et la bonté. Pour les Creek, elles sont le symbole d'union et de mariage et sont prisées lors des cérémonies de mariage ainsi que des rituels de fertilité.

Les plumes de Pic-Vert

Elles sont réputées pour guérir les pierres au foie

Les plumes de Fauvette

Elles protègent la famille et la maison, car ces oiseaux construisent de très beaux nids qu'ils protègent avec férocité

Les plumes de Poule

Elles sont garantes d'un foyer harmonieux et confortable

Les plumes de Coq

Elles sont un symbole de courage et de la victoire du jour sur la nuit

Les plumes de Colombe

Elles sont utilisées pour des rituels de paix et aussi pour des déclarations d'amour

Les plumes de Canard

Elles sont un symbole du passage à l'âge adulte, lorsque l'on devient sa propre personne, capable de trouver sa Voie.

Les plumes de Hibou

Elles sont utilisées lors de rituels ésotériques impliquant des connaissances secrètes.

Les plumes de Moineau

Elles sont utilisées pour des amulettes de chance

Les plumes des Oiseaux Aquatiques

Elles sont de puissants outils de rituel. À la façon des plumes de l'aigle, les plumes de ces oiseaux entraînent nos prières et nos pensées vers le Grand Esprit par les cours d'eau.

Les Heures Planétaires

Certains sorciers et sorcières qui font des rituels de magie depuis plusieurs mois ne comprennent pas pourquoi leurs rituels ne fonctionnent pas. Après avoir cherché, sans avoir trouvé de solution, la plupart abandonnent en se disant tout bonnement que "la magie, ça ne fonctionne pas". Si seulement ces gens avaient entendu parler des heures planétaires...



Oui, je l'avoue, ça devient de plus en plus compliqué et difficile à comprendre, mais je fais de mon mieux pour que vous me suiviez. Je commencerai par vous redire et vous répéter qu'il faut attendre le bon moment pour faire un rituel. Pour mettre toutes les chances de son côté, il faudrait avoir LE bon jour de la semaine, dans LA bonne phase de la lune. Si vous avez cela, vous avez déjà mis 50% des chances de votre côté. Pour mettre un 30% de plus, il vous faudra le pratiquer à la bonne heure du jour ou de la nuit. Mais ce n'est pas si simple. Ce que vous trouverez ici ne sera pas un simple tableau vous disant qu'une heure de l'après-midi est la bonne heure pour faire un rituel d'amour. Ce que vous verrez sera une série de petits calculs mathématiques (je ne dis pas ça seulement pour vous faire peur, eh non !)

Au début, ça semblera compliqué, mais après quelques jours, vous serez totalement habitué à ces calculs. C'est important de tenir compte des heures magiques, car celles-ci vous donnent une puissance plus ou moins forte selon l'heure.

Un jour magique débute lorsque le soleil se lève et se termine au lever de soleil suivant. Comme la durée du jour et de la nuit varient beaucoup selon les mois et les saisons, il faut tout recommencer chaque semaine. Pour connaître le lever du soleil et son coucher, vous n'avez qu'à visiter un site de météo comme www.meteociel.fr. Voici les étapes à suivre pour calculer les heures planétaires.

  1. Déterminer la durée du jour en minutes.
  2. Trouver la durée de la nuit.
  3. Trouver la durée de l'heure magique de jour (pour ce faire, divisez la durée du jour en minutes par 12)
  4. Calculer la durée de l'heure magique de nuit (divisez la durée de la nuit en minutes par 12)

Il est à noter que ces heures n'ont pas toujours une durée de 60 minutes : elles varieront de 40 à 80 minutes selon les mois et les saisons.

Calculer les heures planétaires est un processus long et compliqué, c'est pourquoi je vous suggère un programme qui les calculera à votre place. Il vous dira quelle planète régie chaque heure. Vous devrez faire le rituel à une des quatre heures régies par la planète régissant la journée de la semaine que vous désirez faire le rituel. Par exemple, si c'est un jeudi, vous rechercherez les heures régies par Jupiter.

  • LUNDI est régi par la LUNE.
  • MARDI est régi par MARS.
  • MERCREDI est régi par MERCURE.
  • JEUDI est régi par JUPITER.
  • VENDREDI est régi par VÉNUS.
  • SAMEDI est régi par SATURNE.
  • DIMANCHE est régi par le SOLEIL.

Pour les gens pressés, je vous offre ce petit site qui calcule les heures planétaires. Vous n'avez qu'à fournir le lever du soleil, le coucher du soleil et le jour de la semaine : https://tempus-magis.fr/

Le matériel : dans votre pièce magique

Lorsque vous faites de la magie, vous devez vous assurer d'être dans un endroit conducteur de bonnes énergies. La meilleure façon de s'en entourer est de toujours exécuter nos rituels de magie blanche dans la même pièce. C'est pourquoi je vous propose de placer votre autel dans une pièce magique.

Un autel, c'est l'endroit ou vous faites vos rituels. Il s'y trouve quelques chandelles, vos outils, votre grimoire, du sel et de l'eau. Vous remplacerez ainsi votre autel par un genre de "cabinet" magique.



Dans cette pièce, vous rangerez tout ce que vous possédez qui concerne la magie: livres, outils, chandelles, encens... Bien vite, vous vous apercevrez qu'il vous faudra un assez vaste espace de rangement car après quelques mois, on possède beaucoup de matériel magique. Si vous ne pouvez pas consacrer une pièce au complet, prenez au moins l'espace d'un grand meuble ou de quelques étagères de votre garde-robe... Mais il est préférable d'utiliser une pièce, ainsi vous pourrez exposer votre autel aux même énergies positives que votre matériel magique.

Vous avez choisi de vous engager dans la magie blanche à vie. Il vous faut donc un espace magique pour pratiquer, comme il faut un garage à un mécanicien et une salle d'opération à un chirurgien. Vous devrez donc connaître tout le matériel que vous devriez posséder en tant que sorcier ou sorcière. Si vous pratiquez dans un clan, vous devez tout de même posséder ces accessoires chez vous, lorsque vous désirez pratiquer seul(e). Voici donc un article bien intéressant sur le sujet.

Avant de vous nommer les matériaux à posséder chez soi, je dois vous parler de quelques règles importantes. Tout d'abord, avant de placer quoi que ce soit dans votre pièce (ou meuble, ou étagère... la liste est longue!), vous devez bien la laver avec de l'eau et du savon. Procédez par la suite à un rituel de purification des lieux que vous trouverez dans ma section rituels. Vous pouvez également faire avant un rituel pour tester le maléfisme du lieu (vous le trouverez aussi dans la section des rituels). Si des vibrations négatives s'y trouvent, le rituel de purification les chassera.

Les outils

Vous n'êtes pas obligé de tous les posséder. Cependant, je considère le livre des ombres et la baguette magique comme étant primordiaux. Comme la grande majorité des outils doivent être enveloppés ou recouverts d'un linge, ceux-ci sont à prévoir. Si possible, lors des pleines lunes, posez-les, dans leurs linges, près d'une fenêtre pour les baigner d'énergies lunaires. Le reste du temps, évitez de les exposer à la lumière.

Les chandelles

Vous devez en avoir de toutes les couleurs, mais surtout des blanches et des noires. Vous devez en avoir de bonnes réserves et renouveler celles-ci dès qu'un manque s'annonce. La plupart des sorciers et sorcières pensent que les chandelles noires ne servent qu'en magie noire. Cela est faux. Pour les rituels de bannissement et pour chasser les mauvais sorts, elles vous seront très utiles et si vous en gardez quelques-unes recouvertes d'un linge blanc, elles ne pourront pas vous faire de tort.

Gardez vos chandelles dans un endroit très frais, et après une utilisation il est préférable d'enlever la cire fondue sur les côtés afin de lui garder sa forme originale. À l'opposé, les portes-chandelles doivent être conservés à la chaleur.

L'encens

Qu'ils soient en poudre, en cône ou en bâton, conservez-les à l'abri de la lumière. Conservez les cendres dans un sac spécial. Avant utilisation, gardez-les simplement dans leurs sacs. Exception cependant: les encens en poudre doivent se conserver dans un flacon, comme les prochains matériaux. Ces résidus pourront vous servir en tant qu'offrandes si vous faites parti d'un clan ou lorsque vous invoquez des entités. Quant aux portes-encens, gardez-les dans des linges blancs à la chaleur.

Les potions, huiles, herbes et philtres magiques

Procurez-vous des flacons de verres possédant des bouchons hermétiques. Vous y mettrez vos poudres, vos potions et philtres magiques (vous trouverez une panoplie de recettes à faire dans la section recettes de chaudron et dans les potions et élixirs magiques), vos herbes et épices, vos huiles magiques, ainsi que vos encens en poudre. Prenez bien soin d'identifier tous vos produits en plaçant une étiquette autocollante sur le flacon. Certains ingrédients peuvent se ressembler. Au fil du temps vous amasserez bien des flacons et dépasserez facilement la centaine. Cela vous sera vraiment utile et je vous conseille vivement d'en acheter.

Le nécessaire à l'invocation des anges

Vous invoquez des anges plus souvent qu'autrement. Le simple fait d'invoquer les éléments en est la preuve. Vous pouvez aussi décider d'invoquer votre propre ange. Si vous demandez l'aide de ces entités, vous avez besoin de matériaux particuliers: des morceaux de bois rectangulaires sur lesquels vous graverez à l'aide d'un burin ou d'un couteau le nom de l'ange que vous désirez invoquer. C'est ce qu'on appelle un bois. Vous n'êtes pas obligé de faire un bois pour chaque ange : je crois que cinq vous suffiront: un pour chaque archange (Gabriel, Raphael, Michael et Uriel) et un pour votre ange personnel. Cependant, si vous ressentez le besoin d'invoquer un autre ange que ceux que je viens de nommer, vous n'aurez qu'à fabriquer un autre bois, tout simplement. Gardez vos bois dans des linges dorés.

Les rubans, les bouteilles, les boîtes, le fil et le tissu

Vous devez posséder au moins 1 mètre de ruban et ce de toutes les couleurs, sauf le noir. Ils vous serviront lors de certains rituels, et peuvent aussi être utiles lors de visualisation des frontières mentales (on s'en sert pour tracer des cercles sur le sol à cette fin).

Quant aux bouteilles, je vous conseille d'en acheter une dizaine. Il doit y en avoir de différentes grosseurs, de petites à moyennes. Elles doivent avoir des bouchons hermétiques et être transparentes. Elles ne sont pas obligées d'être bien belles, elles peuvent être bien ordinaires. Vous vous en servirez lors de rituels concernant les bouteilles magiques.

En ce qui concerne les boîtes, il serait préférable de n'en avoir que trois. Achetez-en une petite, une moyenne et une plus grosse. Prenez-les en bois, avec des couvercles se fermant parfaitement. Elles peuvent vous servir lors de divers rituels, mais aussi lors de la préparation d'une boîte à souhaits.

Pour le fil et le tissu, ils serviront à la confection de sachets magiques. Prenez du fil et du tissu de toutes les couleurs, mais achetez de très petites bobines et de bien petites quantités de tissus. Je tiens à préciser que le tissu doit être fait de fibres naturelles, comme de coton ou de lin. Procurez-vous aussi un dé à coudre et une paire de ciseaux. Ce nécessaire à coudre peut vous servir aussi en cas de pochettes à talismans.

Le sel et l'eau

Vous en aurez besoin très souvent. Vous devez posséder un flacon d'eau de source consacré. Si vous n'avez pas accès à une source, achetez-la déjà embouteillée. Pour ce qui est de l'eau contenue dans la coupe, de l'eau fraîche du robinet peut convenir à la rigueur. Gardez-la dans un endroit frais.

En ce qui concerne le sel, je vous propose le sel d'Epsom et le sel de mer que vous purifierez. Ils demeureront toujours le choix de bien des sorciers et sorcières. Mais n'oubliez pas que le sel de table consacré peut tout aussi bien convenir. Gardez-le dans un endroit frais.

L'encre, la plume et le porte-plume magique

Vous ne devriez pas écrire au stylo à bille en magie. Vous avez donc besoin d'une encre spéciale. L'encre de chine est le meilleur choix si vous la purifiez et la consacrez d'abord. Vous pouvez en trouver dans tous les magasins artistiques. Je vous conseille donc de diviser cette encre d'entre cinq à dix parties et d'ajouter à chacune une petite pincée d'herbe réduite en poudre de votre choix pour la dédier à un usage spécifique. N'oubliez pas de regarder les herbes et leurs propriétés pour faire le bon choix. Par exemple, ajoutez de la cannelle à l'encre qui vous servira pour les pouvoirs psychiques; ou encore, des feuilles de laurier en poudre pour les rituels de protection. Rangez ces encres dans des flacons et brassez-les doucement hebdomadairement afin de ne pas enlever leurs pouvoirs et par la même occasion de les dessécher.

Le porte-plume et son utilitaire vous serviront pour écrire avec cette encre. Vous pouvez vous en servir pour tous ce que vous avez à écrire en magie : même pour le livre des ombres. Du reste, vous pouvez toujours utiliser de l'encre de chine normale. Consacrez-les avant utilisation.

Les livres et documents de magie

Je ne possède presque pas de livres de magies, car ils me déçoivent tous: ils contiennent toujours des rituels de magie noire ou des informations erronées. Enfin, si vous en avez, enveloppez les dans des linges de préférence blancs et rangez-les loin de la lumière.

Moi, je suis plutôt du genre à imprimer des feuilles venant d'internet. Si vous faites comme moi, classez-les en ordre dans un classeur spécial et gardez celui-ci à la température de la pièce. Comme j'imprime beaucoup et que j'ai besoin de mettre à jour mes connaissances en temps que webmaster d'un site de magie, j'ai présentement besoin de 3 classeurs de 5 cm d'épaisseur.

Les autres matériaux

Vous aurez probablement besoin d'autres matériaux que je n'ai pas encore nommés. Je vous dirai ici qu'en faire.

Votre costume. Rangez-le dans un sac, à l'abri de la lumière.

La farine. Elle vous servira, si vous ne possédez pas d'athamé, à tracer le cercle magique. N'oubliez pas de la consacrer. Rangez-la dans un sac hermétique du genre Ziplock ou Glad.

Le papier et les parchemins. Ils vous serviront non seulement dans les rituels à écrire des incantations spéciales, mais également à fabriquer des pentacles.

Les pentacles, amulettes et talismans. Rangez-les dans une boîte spéciale à l'abri de la lumière. Ne les sortez qu'avant une utilisation.

La boussole. Elle peut être utile lorsque vous devez placer des objets à un point cardinal, car vous devez toujours être bien précis dans vos calculs. Rangez-la dans un linge blanc.

Avec tous ces matériaux et informations, vous serez capable de monter une pièce ou un meuble magique très professionnel. N'oubliez pas qu'aucun objet qui n'est pas purifié ou consacré ne peut entrer dans votre pièce magique sans contribuer à la destruction des bonnes énergies qui l'entoure. Vous pouvez ajouter à ces accessoires d'autres qui vous semblent important à la magie. N'omettez pas non plus que vous n'êtes pas obligés de posséder tous ces matériaux: c'est seulement une question de degré et de choix de pratique.

Le Livre des Ombres, ou Book of Shadows

Si vous avez lu ma rubrique concernant les outils, vous vous êtes probablement rendu compte qu'il vous fallait absolument un livre des ombres pour conserver vos secrets magiques. Dans ce livre des ombres, qui peut aussi être appelé grimoire, vous devrez écrire toutes vos connaissances sur la magie et à l'heure de votre mort, vos secrets seront révélés à votre descendance magique (si vous avez initié quelqu'un, par exemple un de vos enfants, une amie ou un neveu, ils en hériteront). Souvent, les grimoires anciens étaient écrits d'un alphabet d'une complexité inouïe, comme si leurs auteurs avaient voulu s'assurer que seuls des gens de confiance pourraient les déchiffrer.


Choisir un grimoire

C'est la première étape de votre cheminement avec lui. Vous devez d'abord vous retrouver devant quelques modèles qui vous plaisent par le style. Puis, demandez-vous quels sont vos besoins. Choisissez un livre des ombres avec beaucoup de pages (vous écrirez dans votre grimoire pendant toute votre vie). Celles-ci doivent être épaisses et doivent convenir aux plumes et encres magiques que vous utiliserez pour écrire dedans. Vous en aurez déjà éliminé quelques-uns. Maintenant, déterminez vos propres besoins et effacez de votre esprit les livres trop épais, trop gros, peu pratiques, etc. jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un. Tenez celui-ci dans vos mains et une voix se manifestera dans votre cœur. Vous saurez si c'est celui-ci qui vous convient. Si ce n'est pas le cas, changez de magasin.

Soignez votre livre des ombres

Une fois que vous aurez choisi et acheté votre livre des ombres, vous devrez le garder à l'abri des regards indiscrets. Gardez-le dans votre pièce magique (si vous en avez une), sinon dans votre chambre. Le mieux serait de le garder dans un petit coffre barré dont seul vous en possédez la clef. Assurez-vous que personne ne peut le lire. Ne le laissez pas traîner et lorsque vous avez terminé d'écrire à l'intérieur, cachez-le. N'oubliez pas que vous devez le laisser enveloppé dans un tissu doré ou blanc.

Avant d'écrire dedans, vous devrez le consacrer. Je ne crois pas que cela serait grave d'écrire dedans avant de le faire, mais je vous conseille de le consacrer d'abord. Vous utiliserez le même rituel que pour tous vos outils (voir rubrique "pratique"). Après qu'il sera consacré, vous écrirez dans la première page la formule suivante :

Par le pouvoir de ma volonté
Mes écrits sont ici conservés.
Puissent les puissances protéger les secrets de ma vie
Puissent-elles garder sous clef mes formules de magie.
De leur aide, je les remercie.
Ainsi soit-il. "

Qu'écrire dans votre grimoire ?

  1. Les jours de la semaine et leurs influences sur les rituels ;
  2. Les encens et leurs significations selon la sorte ;
  3. Les éléments et leurs significations ;
  4. Les chandelles et leurs significations selon les couleurs ;
  5. La lune et son influence sur les rituels ;
  6. Les correspondances ;
  7. Les outils que vous possédez et leurs utilités ;
  8. Les fêtes de la magie blanche ;
  9. Une feuille d'information si vous faites partie d'un clan ;
  10. Les formules et incantations que vous inventez ;
  11. Des rituels que vous utiliserez souvent, comme tracer le cercle magique, briser un sort ou un envoûtement et des remèdes ;
  12. Vos anges, leurs fonctions et prières ;
  13. Vous pouvez prendre quelques pages pour coller des images que vous trouvez intéressantes ;
  14. Les recettes à faire avec votre chaudron ;
  15. Comment faire certaines bouteilles, boîtes et sachets magiques.
  16. Tout autre renseignement qui vous semble être utile.


Vous pouvez écrire dans votre grimoire dans un alphabet que vous aurez inventé, ou vous inspirer d'une écriture magique qui existe déjà. Vous pouvez tout aussi bien l'écrire en français, mais il sera moins protégé car tout le monde pourra le lire s'il tombe en de mauvaises mains.

L'écriture de votre grimoire

Vous devez écrire dans votre livre des ombres avec une plume et de l'encre spéciales que vous trouverez dans des boutiques ésotériques. Chaque fois que vous apprenez quelque chose de nouveau, que vous inventez un rituel ou une formule magique, écrivez-le dans votre grimoire. C'est important.

Satanisme : mythes et réalités

Le Satanisme est une bête étrange, car il existe plusieurs catégories de sectes et de cultes qui le pratiquent. Par contre, il ne faut pas perdre de vue que, sans la chrétienté, le satanisme ne pourrait exister puisqu'il constitue, de fait, le côté obscur, noir de la religion chrétienne. Historiquement, le Satanisme a vu le jour au cours du Moyen Âge, probablement dans la tête d'un prêtre ou d'un moine un peu fou, qui prit le contre-pied de tous les enseignements du christianisme et érigea ainsi une nouvelle doctrine autour de ceux-ci.


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Cultiver, cueillir, sécher et conserver des plantes magiques

Parce que pour tout charme, il faut des plantes, une bonne sorcière ne l'est pas si elle ne sait pas conserver ses plantes ! De même, si on utilise les plantes en magie, elles sont aussi fort utiles à la santé (en tisane, emplâtre, ...) et à la cuisine (pour aromatiser). On a ainsi tout à gagner à posséder des herbes à la maison.

Et, même si les herbes type Ducros ont un bon potentiel de maniabilité, ça ne vaudra jamais les feuilles cultivées et séchées par nos soins. Il vaut mieux faire pousser quelques pieds chez soi si on veut obtenir ce qu'on veut, comme on le veut. Pour vous aider, voici quelques conseils pour débuter...


Cultiver des plantes :

Parfois, l'emploi du temps ou la localisation ne permettent pas de se fournir en plantes sauvages. Ainsi, il est préférable de cultiver certaines plantes indispensables chez soi. En ville, il suffit de se fournir une jardinière rectangulaire et de trouver un coin ensoleillé pour l'y installer. Quant à la campagne, le jardin s'y prête admirablement ! Le tout est de savoir s'y prendre et surtout de choisir les bonnes plantes. Personnellement, j'ai surtout du basilic, mais pensez à prendre du thym, de la verveine, de la sauge, de la coriandre et aussi du romarin. Avec ça vous aurez déjà un bon début. Ensuite, il faudra vous occuper de ces plantes avec soin. Si vous habitez au nord, rentrez les plants l'hiver : vous verrez que si vous les plantez au printemps, ça fait de très belles plantes d'intérieur l'hiver venu. Puis, pour en prendre soin contre les maladies, voici un sort que j'ai utilisé sans résultat probant puisque je n'ai pas eu de problème que j'aurais ainsi pu traiter. L'aspersion régulière aura peut-être eu cet effet, allez savoir...

Pour assurer une bonne croissance aux plantes :

Accessoires :

  • une chandelle mauve
  • encens de violette ou de rose
  • quelques gouttes d'eau de rose
  • un vaporisateur

Allumez la chandelle et l'encens et versez quelques gouttes d'eau de rose dans une bouteille de vaporisation remplie d'eau. Puis vaporisez vos plantes de cette eau parfumée en disant :

"Divine Devas, cette pluie parfumée est pour vous.
Soignez mes plantes et mes fleurs
Et soyez assurées de ma dévotion.
Je crois en vous et en vos pouvoirs."

Laissez brûler la chandelle et l'encens complètement.

Cueillir des plantes :

La cueillette habituelle se fait lorsque les plantes sont en plein développement et durant l'un des deux jours de pleine lune. Toutefois, certaines plantes se ramassent traditionnellement le jour de saint Jean, mais c'est alors écrit clairement dans votre sort. Quoi qu'il en soit, pour récolter, coupez à quelques centimètres du sol en laissant deux feuilles sous la coupe afin que la plante puisse reprendre. Lorsque vous coupez, dites :

"O plante fille de la Nature
Daigne excuser ce geste impur
Et garde toutes les propriétés
Pour lesquelles je vais te conserver".

Une fois la plante coupée, écartez les feuilles endommagées ou mortes et ne ramenez que les belles parties. Au besoin, abandonnez les rejets sur place, ils enrichiront le sol. Mais dans tous les cas, ne les lavez pas à l'eau sous peine d'altérer leurs propriétés

Sécher les plantes (méthode traditionnelle).

Rassemblez une dizaine de branches de la même espèce en une botte et attachez-les à l'aide d'une cordelette. (Attention ne serrez pas trop). Suspendez chaque botte la tête en bas et, pour éviter toute poussière ou saleté indésirable, gainez chaque botte dans un sac en papier. Veillez à les laisser à température constante ! Enfin, ne suspendez pas certaines variétés côte à côte, leurs parfums s'estomperaient ou s'annuleraient. Et n'ajoutez jamais de nouvelles herbes à celles dont le séchage a déjà commencé, prenez votre temps, car vous risqueriez de vous tromper par la suite !

Sécher les plantes (méthode moderne)

Parfois le temps ne permet pas un séchage traditionnel, parce que celui-ci demande de 5 à 15 jours ! Le micro-ondes joue alors un grand rôle, car c'est un moyen rapide et efficace de préserver les parfums et les vertus des plantes pendant de longs mois. (Même si c'est moins beau que la méthode traditionnelle !). Pour cela, choisissez des herbes en parfaite santé et surtout très fraîches. Après en avoir coupé les tiges superflues aux ciseaux, lavez-les rapidement et épongez-les soigneusement. Puis étalez-les sur un papier essuie-tout. Posez ce papier sur la plaque tournante du four avec un verre rempli d'eau. Séchez 2 minutes à pleine puissance. Retournez vos brins et réchauffez à pleine puissance durant 2 à 4 minutes. Puis laissez reposer vos herbes hors du four, sur une nouvelle feuille d'essuie-tout. Voilà ! Attention, n'oubliez jamais le verre d'eau et ne dépassez pas les temps de séchage indiqués sous peine de voir vos herbes s'enflammer et provoquer un grave court-circuit dans votre four !

Conservez vos plantes

Une fois le séchage terminé (lorsque les feuilles sont parcheminées et fragiles) il faut les conserver. Interrompez toujours le séchage lorsque les feuilles s'effritent entre les doigts ! Vous devez alors décider si vous en faites une poudre ou si vous les conservez en feuilles. Pour une poudre, arrangez les feuilles en une longue botte et broyez-les au-dessus d'une feuille. Puis pliez la feuille en deux et faites glisser la poudre dans un bocal hermétiquement fermé. Par contre, si vous voulez conserver les feuilles entières, détachez-les avec précaution des tiges et amassez-les dans le bocal. Ensuite, conservez les bocaux étiquetés dans un endroit abrité de la lumière.

Le Triangle des Bermudes


Le 5 décembre 1945, à 14 heures, cinq bombardiers américains de type Avenger quittent la base de Fort Lauderdale en Floride pour un vol d’entraînement de routine. La mission se déroule normalement, mais sur le chemin du retour, la tour de contrôle reçoit le message suivant :

- Nous sommes perdus. Aucune terre en vue… je répète… aucune terre en vue.

- Donnez-nous votre position.

- Tout est confus… étrange. Nous ne savons plus quelle est notre position. Même l’océan a l’air bizarre.

L’échange se poursuit sur le même ton, avant de se clore sur cette exclamation :

- Ne cherchez pas à me rejoindre ! Ils ressemblent à…

Il est alors 16 h 30. Personne ne reverra plus l’escadrille 19. Quant à l’hydravion Martin Mariner chargé des recherches… il disparaît à son tour quelques heures plus tard.

Le drame va émouvoir l’Amérique. La disparition est ressentie comme d’autant plus injuste que la guerre est terminée depuis plus de deux mois. Or, à l’inacceptable, il faut des causes extraordinaires. Elles seront recherchées du côté de l’irrationnel. On se souvient alors que ces avions ne sont pas les premiers à avoir disparu dans cette zone et que nombreux sont les navires qui n’en sont pas revenus. Christophe Colomb lui-même y aurait perdu deux caravelles. À croire qu’il se passe des choses étranges dans ce bout d’océan…

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La combustion humaine spontanée, ou CHS

Attention, contient des images pouvant heurter les plus sensibles.

La combustion spontanée et sans raison d'êtres humains ou d'objets touche à un problème singulier, celui du « feu secret ». D'après les alchimistes, il y aurait une autre variété de feu que celle que nous connaissons. Ce feu secret serait extrêmement dangereux. En termes de physique moderne, on pourrait interpréter ce phénomène comme intermédiaire entre l'énergie chimique et l'énergie nucléaire.

Jacques Bergier, "Le livre de l'inexplicable".

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Qu'est-ce que le satanisme ? par Don Webb

Le Satanisme est un comportement de protestation qui peut ou non être connecté à des personnes qui sont au-delà du protestataire. Il utilise Satan comme symbole, le croque-mitaine de la mythologie judéo-chrétienne qui, dans le monde occidental, est le symbole primaire de la révolte contre l'injustice cosmique.



Les comportements de protestation sont causés lorsque le monde intérieur d'une personne, dorénavant appelée Univers Subjectif, est complètement en disharmonie avec les conditions régnant dans l'autre monde, dorénavant appelé Univers Objectif. Dans un individu sain, les comportements de protestation sont une façon pour une personne de prendre conscience du besoin de changement dans sa vie. Dans un individu qui ne l'est pas, ils sont seulement obsessifs et symboliques, et sont un signe de l'individualité qui fait sa dernière résistance contre l'Univers Objectif.

Le personnage de Satan a été choisi, car il représente la révolte face à Dieu. Croire en "Dieu" ou en "Satan" n'est pas le critère ici. "Dieu" est un symbole important pour tout ce qui entoure et conditionne une personne. "Dieu" est la ville dans laquelle vous habitez, les gens que vous côtoyez, la paperasse que vous devez remplir pour gérer quelque chose d'aussi simple et sain qu'une entreprise familiale, et ce labyrinthe de cordes en velours que vous devez traverser pour acheter un billet d'avion. "Dieu" représente tout ce qui a été accumulé depuis le début des temps, que la plupart des gens arrivent d'abord à accepter puis à valoriser. Il est facile d'aimer ou de détester "Dieu", mais comme la météo, il est difficile de faire quelque chose avec.

"Satan" n'est pas la seule figure qui peut être utilisée contre "Dieu". Si vous voyez la société patriarcale comme la source du Mal, la "Déesse" est la figure probable de choix pour votre dissension spirituelle. Pourtant, les Satanistes évitent ce symbole, non pas à cause d'une peur ou d'un manque de confiance envers les femmes, mais parce que ce symbole devient facilement un substitut à "Dieu".

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